FIAT LUX
Le voyage entamé se poursuit. La confrontation avec notre bête intérieure a eu lieu. Les ruptures, qui s’imposaient, n’avaient qu’un but : disposer nos sens à une meilleure perception de la LUMIERE. Car nul n’est libre s’il ne sait assimiler la lumière pour, à son tour, comme un soleil ou comme une chandelle, illuminer son monde. Car, il faut devenir comme le Gavroche des Misérables dont Hugo dit qu’« il n’avait ni père, ni mère, ni pain, ni gîte, mais il était heureux parce qu’il était libre », il avait la lumière ! Tel est le terme de l’odyssée. Tel est la valeur des vers de J. Du Bellay : « Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage… »
La confrontation avec la bête prend fin lorsque, illuminé par la sagesse du guerrier, l’on peut sereinement rencontrer la belle qui en chacun sommeille! Elle est en chacun comme l’aboutissement de ce que cherchent les hommes, tous les hommes, chrétiens ou philosophes, mystiques ou musulmans, théologiens ou chamans. Ce que nous cherchons tous, cher ami, c’est la belle, c’est le bonheur. Appelons-le fruition, sagesse, détachement, soumission, contemplation ou illumination, c’est tout un. Alors, nous voici au troisième jour de notre périple intérieur. Ce qui s’en dégage, ce qui en fait l’unité, c’est la lumière. En effet, une odyssée qui commence exige des ruptures pour que fiat lux (la LUMIERE soit !).
Mejnour te salue !
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