MENTOR
Une vie sans relation est sèche et stérile. On ne s’épanouit vraiment, on ne se réalise pleinement vivant que dans l’actualisation constante d’une « écologie de la relation ». Enfant, nous avons pour nous orienter (nous conduire vers l’orient lumineux) les nôtres, nos familiers. Adolescents puis adultes, nous avons à parfaire notre éducation (ex ducere, conduire vers, hors de…Notre odyssée se poursuit!) à la vie haute, noble et sublime en société. A chacune de ces étapes et pour peu que l’on sache lire les signes entre (et sur) les lignes de la vie, un mentor se présente qui nous apprend à être. Le mentor est le moteur du caractère, le potier de l’âme pensante. Avec lui se tisse une relation dialectique, une « tension à la fois heuristique et cognitive (?) au terme de laquelle, par un jeu de questions et réponses, l’on se fait instruire par le mentor en le forçant à toujours s’élever parce qu’il doit entraîner à sa suite celui qu’il forme.
Le mentor est le pédagogue par excellence. Il deviendra enseignant lorsque l’enfant lui donnera des gages de maturité. Car il s’agit de conduire le fils d’homme à l’intelligence des signes. C’est une oeuvre de longue haleine qui se réalise véritablement lorsque nous en arrivons à faire la fierté de ceux qui, en nous enseignant, nous présentent des signes que nous décryptons. Le maître mot ici est discipline. De lui découle une fierté légitime qui n’est ni morgue, ni orgueil, mais repos dans la lumière !
Mejnour te salue !
>>>LE BILLET DE MEJNOUR, MYTHES<<<
______________________________________________________