L’Atelier des concepts, par Emmanuel AVONYO, op
Semaine du 15 février 2010
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Deuxième section : Le concept déontologique de justice
Nous venons de montrer (première section) que le sens de la justice en lien avec le souhait de la vie bonne est la problématique sous-jacente à la justice à caractère téléologique. Le point de vue que nous allons défendre dans cette troisième partie s’inspire du deuxième théorème de la théorie du juste de Paul Ricœur. « Le sens de la justice élevé au formalisme que requiert la version contractualiste du point de vue déontologique ne saurait se rendre entièrement autonome de toute référence au bien…»[1] En d’autres termes, une théorie purement procédurale de la justice n’est pas possible. Pour rendre raison de ce théorème, nous procédons en trois temps : après avoir situé Rawls par rapport à Kant, nous présenterons la justice déontologique et contractuelle de Rawls, avant de voir comment le problème posé par l’idée de distribution juste et l’hétérogénéité réelle des biens à distribuer empêchent le niveau déontologique de s’autonomiser au point de constituer un niveau exclusif de référence.
Nous vous proposons de découvrir la deuxième section de cet article
>>> LE CONCEPT DEONTOLOGIQUE DE JUSTICE
Voir aussi la première section ?
LE CONCEPT TELEOLOGIQUE DE JUSTICE
[1] Paul Ricœur, Le Juste, Paris, Editions Esprit, 1995, p. 21.
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